Encore plongé dans le silence de l'espace, Prometheus concentra toute son énergie. Une aura sombre l'entoura alors qu'il invoquait la force primordiale du cosmos. Ses yeux brillèrent d'un éclat violet, ses cheveux s'élevèrent alors que des arcs d'énergie pure s'échappaient de ses doigts. C'était un spectacle à voir, un appel à la puissance inexplorée de l'univers. Il crispa son poing et, en un instant, la puissance accumulée s'élança vers l'aigle, qui virevoltait non loin de là, distrait par le clone sans âme. L'énergie prit la forme d'une lance éthérée, sa pointe si aiguisée qu'elle semblait capable de transpercer le tissu même de la réalité. Elle fusa à travers l'espace, annulant tout sur son passage, ne laissant que le néant derrière elle. Pris par surprise, l'aigle n'eut pas le temps de réagir. La lance frappa l'oiseau, fulgurante, illuminant tout l'espace dans un éclair violet. L'aigle fut désintégré, réduit à des cendres qui flottèrent dans le vide. Prometheus tomba à genoux, épuisé mais triomphant. Son rire, plein de victoire et de liberté, résonna dans le vide, une dernière affirmation de sa survie.