Comprenant que leur position est vulnérable, Lysandre donne l’ordre de retrait. Mais il a du mal à se dégager, en raison de la fureur des attaques incessantes. Déterminé, il se bat pour ouvrir un chemin vers la sortie, éparpillant les adversaires avec assurance tandis que son épée danse dans la pénombre, la lame brillant de mille feux à chaque colère rencontrée. Théodoric, de son côté, agit comme une bête féroce. Ignorant sa propre douleur, il brise toutes les lames qui se mettent en travers de son chemin. Son visage, grimaçant sous le poids de l'effort, tranche avec l'éclat sauvage de ses yeux. Mais c'est un roc, un mur infranchissable, soutenant à bout de bras la retraite de son équipe. Lysandre, après de pénibles instants, parvient à rejoindre la cour intérieure du château. Notre soldat accroche une dernière fois le regard de la princesse Rosaline restée en hauteur. Un dernier échange silencieux, plein de résolution. L’air toujours chargé du métal du combat, Lysandre s'engage dans la fuite, emportant avec lui cette image de sa bien-aimée.