Évitant les gardes avec une habileté qui inspirerait n'importe quel espion aguerri, le groupe surmonte chaque obstacle qui se présentait devant eux. La poussière flottante et l'air murmurant de l'abri, l'endroit oppressant et hanté par des cris silencieux s'estompent au fur et à mesure que le trio s'approche des cellules des prisonniers de guerre. Ils trouvent leur allié, un ancien stratège du nom de Brutus dont l'oeil vif et la calvitie aux bords poilus lui confèrent un air de sagesse et de perspicacité. Une aura de respect silencieux enveloppe l'homme comme une cape. Brutus leur fournit les informations vitales qu'ils cherchaient, y compris l'emplacement de la gemme sacrée. Chaque mot prononcé, chaque plan expliqué fait monter l'adrénaline. Cette conquête sacrée, ce point de bascule hypothétique, se retrouvait maintenant à portée de main grâce à ces informations précieuses. La réalité et la gravité de leur situation sont soudainement frappantes. Dans l'anticipation et l'anxiété du moment imminent, ils ne peuvent s'empêcher de penser à ceux qu'ils laissent derrière eux. Lysandre pense à la princesse Rosaline, la déchirure de l'amour interdit dans son cœur. Les images de ses longs cheveux sombres, de son air doux, et surtout, de ses yeux expressifs colorés comme deux améthystes brillants le hantent. Serait-elle en sécurité sans lui? Cette pensée le pousse à aller de l'avant, à atteindre cet objectif si crucial pour leur avenir.