Le lendemain, la Reine Q'ayla traversa le ciel étoilé dans son vaisseau spatial, brillant comme une comète enflammée. Elle atterrit directement sur la scène du Colosseum, acclamée et sifflée par un public mêlant humour et dédain. Son trône de lys métalliques avait été transporté pour l'occasion, révélant son magnifique design, se dressant majestueusement au milieu de l'arène comme le trône d'une déesse venue d'un autre monde. Q’ayla se leva de son trône et fit un geste de la main vers le ciel étoilé. Le faisceau lumineux du vaisseau-navette s’intensifia et une pluie d'éclats de métal en descendant s’assembla en une troupe de robots danseurs étrangement gracieux mais férocement compétitifs. Les cygnes, surpris, reculèrent sur leurs pattes gracieuses, leurs yeux métalliques éclatants de préoccupation. Mais ce qui surprend le plus la foule, c'est l'aspect des robots. Dotés de corps sveltes munis d'une armature d'alliage sombre, leur démarche est agile, presque hypnotisante. Leurs articulations métalliques sifflent une mélodie enivrante, alors qu'ils prennent place aux côtés de Q'ayla dans une formation parfaite. Leur apparence, mélange de culture extraterrestre et de design industriel avancé, contraste fortement avec le décor antique du Colosseum, rendant la scène encore plus surréaliste. Hadrianus observait la scène avec une expression de stupéfaction mêlée d'admiration. A ses côtés, Livia, l'ingénieuse inventrice de cygnes parlants, se mordait la lèvre inférieure totallement absorbée par la technologie évoluée des robots danseurs. Les chances de les vaincre semblaient minces, mais Hadrianus avait toujours un plan en tête, comme le prouvait le sourire malin qui se dessinait sur son visage.