Armée de sa détermination, Livia se dirige vers le palais impérial à bord d'un impressionnant véhicule en laiton poli, portant son invention colossale. Elle est à la fois l'inventrice et la conductrice de ce chariot de la mort. Partout, les citoyens de Cydonia observent, des expressions mêlées de crainte et d'admiration peintes sur leurs visages. La masse étincelante de métal, brûlant d'un feu inquiet, avalait les pavés de pierre, ses roues crépitantes comme des bêtes affamées se frayant un chemin dans la cité. Au même moment, Antonius, l'émissaire d'Hadrianus, entre dans une chambre secrète du palais, où l'attend un être reptilien, l'extraterrestre Zorx. Sa peau écailleuse, d'un vert brillant sous l'éclairage tamisé, contraste fortement avec les finitions en or des murs de la pièce. Son regard perçant ne quitte pas un instant l'humain qui se trouve devant lui. Tandis qu'Antonius et Zorx discutent de l'alliance proposée, Hadrianus observe en silence depuis une alcôve cachée, la culpabilité lui rongeant l'âme. C’est alors qu'il aperçoit au loin Livia, se dirigeant vers le palais avec son arme dévastatrice. Elle semble si petite, si déterminée, face à l'immensité du danger qui les attend tous. Pendant ce temps, à la frontière de la cité, les vaisseaux extraterrestres continuent de planer sinistrement dans le ciel, projetant leurs ombres effrayantes sur la métropole. Ils sont comme des prédateurs patients, attendant le moment propice pour s'abattre sur leur proie. La tension est palpable, chaque seconde contenant en elle le potentiel d'un chaos exhaustif. Avec un courage de fer, Livia atteint finalement le palais, ne réalisant pas la trahison du Titane à la toge dorée. Soulevant son visage vers le balcon où se tient Hadrianus, elle actionne sa machine infernale, prête à frapper les aliens avant qu'ils n'attaquent. Inconsciente de la traîtrise qui se trame, elle est prête à partager avec l'Empereur Hadrianus la gloire du combat pour la survie de leur empire.