Une lumière aveuglante l'entoura et Arthur se retrouva à nouveau à Venise, mais cette fois-ci, il n'était plus un simple visiteur. Il portait désormais les vêtements brodés d'un politicien vénitien, sa tête couverte par un bonnet flamboyant et son courage gonflé par une détermination indéfectible. Alors qu'Arthur naviguait dans le dédale des intrigues politiques vénitiennes, il ne pouvait s'empêcher de penser à Isabella, se demandant si elle l'avait oublié. Il rencontra des alliés, des ennemis, des complots tissés dans l'ombre, mais son cœur revenait sans cesse à la belle courtisane. Dans le ballet des masques et des secrets, la seule vérité qu'il recherchait était celle d'Isabella. Finalement, après des semaines de manœuvres politiques et d'intrigues, Arthur se retrouva face à Isabella. L'éclat de surprise dans ses yeux se mua rapidement en confusion puis en joie, et bien qu'ils soient entourés de courtisans et de nobles, ce fut comme s'ils étaient seuls dans la pièce. Il lui prit la main, prêt à affronter n'importe quelle tempête pour rester à ses côtés. Mais alors qu'une danse commençait, un rival politique, le sournois Comte D'Amboise, fis irruption avec des gardes, accusant Arthur d'être un imposteur et un truand. Le regard accusateur du comte se posa sur Arthur, et la douce musique de la danse se transforma en un bourdonnement anxieux. Son monde semblait s'effondrer.