Intrigué par le mécanisme ancien de l'horloge, Arthur décida de se lancer dans une quête pour comprendre son origine. Il jouait avec l'idée de l'utiliser pour revenir à son époque, mais les images d'Isabella, son visage serein et son sourire tendre, hantaient son esprit. Dans le silence de la nuit, il se surprit à tracer du bout des doigts le portrait d'Isabella sur le cadran de l'horloge, son cœur se déchirant entre l'amour pour elle et le désir impérieux de retourner chez lui. Dans sa quête d'informations, Arthur rencontra Giulio, un vieil horloger trapu avec des cheveux argentés et une barbe soigneusement taillée. Giulio, dont les traits étaient marqués par des années de dur labeur, vivait dans une petite maison dans le quartier de San Marco. Sa connaissance des mécanismes d'horlogerie et de leur histoire était réputée dans toute la ville. Au fil de leurs rencontres, un lien particulier se créa entre les deux hommes. Malgré son âge, Giulio avait conservé un sens aigu de la curiosité et une joie de vivre contagieuse qui l'amenait régulièrement à rire aux éclats, faisant vibrer ses fines lunettes perchées sur son nez crochu. Giulio lui expliqua que l'horloge de Venise avait été conçue par le grand horloger Giovan Paolo Rainieri. L'invention était née d'un désir d'honorer le ciel et les étoiles, soulignant l'importance de l'astrologie à l'époque. Fasciné par ces révélations, Arthur demanda à Giulio s'il était possible que l'horloge ait des pouvoirs mystiques, peut-être même temporels. Giulio, avec son sourire énigmatique, répondit qu'il ne fallait jamais sous-estimer la magie du temps et des étoiles.