Arthur, la tête remplie de pensées contradictoires, se dirigea vers la résidence du puissant Lorenzo Di Medici. Il était déchiré entre son amour pour Isabella et la conscience de la difficulté de survivre à l'époque de la Renaissance, un monde d'intrigues et de machinations. Il savait bien que sa décision à venir serait le point de non-retour, ce qui lui causait un tourment quasi insupportable. Lorsque les portes massives du palais s'ouvrirent, Arthur fut frappé par le luxe ostentatoire qui s'étalait devant lui. Des lustres en verre de Murano étincelant jetaient des lueurs chatoyantes sur des murs revêtus de sculptures minutieusement détaillées. De luxueux tapis orientaux bordaient les sols de marbre, ajoutant une couche de sophistication à l'ensemble. Lorenzo Di Medici l'attendait dans une salle tapissée de fresques colorées représentant des scènes mythologiques et des portraits d'éminents patriciens. Il était assis sur une chaise à haut dossier, son visage sévère adouci par un demi-sourire en remarquant l'approche d'Arthur. Pendant l'heure qui suivit, Arthur et Lorenzo parlèrent de divers sujets, de la politique vénitienne à l'économie, en passant par la philosophie et les arts. A chaque mot prononcé par Lorenzo, Arthur sentait sa détermination faiblir, submergé par le pragmatisme de l'homme et son sens de la réalité. A la fin de leur conversation, Arthur prit une décision. Il interpella Lorenzo sur les rumeurs concernant les projets manipulatoires envers Isabella. Pour sa grande surprise, Lorenzo acquiesça en souriant et lui proposa une alliance. Arthur, après un moment de silence, hocha la tête en signe d'approbation, trahissant ainsi l'amour de sa vie, Isabella.