Derrière une façade ancienne, usée par le temps, Arthur découvrit l'entrée d'un sous-sol dissimulé au-dessous de la grandiose cathédrale. Avec chaque pas qu'il faisait dans les entrailles de la cathédrale, on pouvait voir les murs de pierre filtrer la lumière dorée des torches, donnant une apparence presque céleste au lieu. Il ne pouvait nier l'aura de mystère qui se dégageait de tout cela, résonnant avec l'odeur âcre de l'encens qui flottait toujours dans l'air, malgré l'évidente négligence des lieux. Là, dans la pénombre inébranlable, se tenait une machine mécanique grandiose - une console ordonnée couverte de cadrans, de rouages et de leviers, au centre desquels se faisaient face deux anneaux métalliques immenses. Comme si cet objet étrange et fascinant avait vécu une éternité sous ces voûtes aussi anciennes que le temps lui-même. Hypnotisé par le spectacle de cette merveille technologique, Arthur ne pouvait résister à la tentation irrépressible de toucher l'objet étrange qui se présentait à lui. Le politicien agrippa un levier ivoirin. Un bourdonnement s'éleva, accompagné du sifflement aigu des cadrans qui commençaient à tourner de manière frénétique. Arthur fit glisser les doigts sur une série de boutons, les yeux illuminés par une curiosité insatiable. Des éclats de lumière, donnant naissance à une multitude de reflets colorés, jaillirent des anneaux de la machine, enveloppant Arthur comme dans une bulle de protection. Étonné, Arthur s'éloigna de la console, les yeux énormes d'émerveillement. La machine s'activait, transformant le silence serein de la cathédrale en une symphonie mécanique assourdissante. L'air autour de lui semblait vibrer, distordu par les éclats multicolores et les rafales d'énergie. Il était devenu le maître du temps lui-même, au cœur d'une cathédrale qui se tenait fière et résistante malgré les sirops du temps. Dans ce momennt fascinant mais effrayant, Arthur réalisa la portée des pouvoirs qu'il détenait à présent.