Perché sur une arche de pierre ancienne, dont la mousse verdoyante semble être la seule trace de vie, Prometheus regarde la belle étoile qui se reflète dans les eaux calmes de la rivière du temps. Il ressent un doux soulagement au contact du vent apaisant soufflant à travers les flots de ses pensées, qui, ils y a peu encore, étaient un tourbillon chaotique. Mais la quête, cette terrible et magnifique aventure, est loin d'être terminée. Sa méditation est un simple interlude, un moment de récupération avant le prochain round de son périple intérieur. Des années semblent passer pour lui lorsqu'il abandonne finalement sa méditation. Prometheus se lève, la monumentalité de la tâche qui l'attend le frappe de nouveau. Cependant, une nouvelle détermination brûle en lui. Il se sent prêt à continuer son voyage.; car, malgré la peur qui le guette, il sent en lui une source d'énergie brûlante qui lui donne l'espoir d'une victoire. Il regarde à nouveau la rivière du temps, et à sa grande surprise, il voit quelque chose à l'horizon. Une silhouette lointaine, une vision... une ombre portée par le vent, dérivant lentement, mais inexorablement, vers lui. Prometheus voit la vision se rapprocher, jusqu'à ce qu'elle devienne claire comme l'eau de cristal. C'est l'esprit de deux figures anciennes, deux Titans, ses frères Atlas et Menoetius. Ils ont tous deux un regard dur, un visage balafré par des siècles de luttes et de douleurs. Pourtant, malgré la dureté de leur apparence, leurs yeux respirent une douce bonté, une compassion telle que seule une expérience énorme peut enseigner. 'Prometheus, tu as fait face à Cronos, notre père. Mais tu sais, ce n'est que le début de ton voyage. Tu dois te préparer pour ce qui va suivre.', dit Atlas, sa voix est comme une tempête, puissante et pleine d'énergie. 'La flamme que tu portes en toi est un don et une malédiction. Apprends à la dompter avant qu'elle ne consume tout en toi.', ajoute Menoetius, d'un ton plus doux mais non moins d'autorité.