Quittant Héphaïstos à ses travaux ardents, Prometheus voyage jusqu'à une autre sphère d'existence où il décide de défier Chronos, le gardien du temps, dans un jeu d'échecs interdimensionnel. Le terrain de jeu, un damier étincelant de nébuleuses colorées et de vortex temporels, se superpose sur l'infinité du cosmos. Les pièces, sculptées à l'effigie des constellations, flottent en suspension, animées par une énergie astrale. Chronos apparaît, un être ancien, de chair pure et des yeux aussi profonds que l'espace lui-même, ses cheveux sont de l'argent liquide qui coulent comme une rivière infinie. Bien que grand parmi les dieux, il est humble dans sa présence, enveloppé dans une toge d'étoiles scintillantes. Ses yeux tombent sur le damier interdimensionnel, annonçant le début de leur duel cérébral. Leur combat est long et intricatique, chaque mouvement d'une gravité cosmique. L'échiquier se distord et ondule, reflétant les flux de pouvoir déplacés par leurs stratégies. Parfois, un simple déplacement de pion provoque une distorsion temporelle, des éclipses avancent et reculent tandis que des météores trace des sillons lumineux en traversant le damier. Finalement, après avoir mis en échec et mat Chronos, Prometheus retourne à Héphaistos, prenant dans ses mains l'arme nouvellement forgée. C'est un bâton, resplendissant, hérissé d'étoiles, plus complexe que tout ce qu'il avait jamais vu. Et pourtant, sa véritable puissance lui reste insaisissable, comme l'avait prédit Héphaïstos.