Prometheus, laissant derrière lui Héphaïstos et sa forge incandescente, entreprend un nouveau voyage pour retrouver Gaïa. Il parcourt des nébuleuses teintées de pourpre, navigue à travers des champs d'astéroïdes et défie les courants de tempête spatio-temporelle, guidé par le lien spirituel qui l'unit à la déesse. Lorsque Prometheus retrouve Gaïa, elle l'accueille dans un sanctuaire verdoyant niché au cœur du cosmos, baigné dans une lumière dorée. La déesse, faite de pure énergie verte, forme un visage humain pour se présenter. Ses yeux sont d'un vert profond comme une forêt perdue. Son sourire éblouissant émet un sentiment de douceur et de paix. Prometheus explique à Gaïa la tâche qui l'attend et sa résolution de rassembler les fragments de son âme. Gaïa, douce et bienveillante, étend ses bras éthérés et embrasse l'âme de Prometheus, entrelaçant leurs énergies dans une danse spirituelle. Une mélancolie profonde se dégage de cette union, car ils partagent la même tristesse et seules leurs âmes peuvent l'appréhender complétement. Au fur et à mesure que leur connexion se renforce, Prometheus sent la malédiction qui le frappe s'estomper, remplacée par une puissance inédite. C'est un sentiment de plénitude et de sagesse, de connexion avec chaque particule de l'entité universelle. De cette expérience, il comprend la nature profonde de sa propre magie, une extension de lui-même au-delà des frontières corporelles.