Lâchant un grognement sourd, Prometheus invoqua des ombres tourbillonnantes de son âme maudite, ses doigts tordus en gestes presque grotesques. L'énergie sombre qui pulsait autour de lui se cristallisa en une lumière brillante, éclaboussant les murs de l'Olympe de couleurs auxquelles même les dieux n'étaient pas habitués. Et puis, avec un geste de sa main consumée par le pouvoir, il se tourna vers Médusa. Ses yeux brillants rencontre ceux de la trahison, les serpents gémissants sur sa tête ondulant en protestation alors qu'ils sentaient la proximité d'un sortilège puissant. Prometheus avait toujours été un être de connaissance et de lumière malgré la sombre malédiction qui lui avait été imposée. Il avait voyagé à travers les âges, apprenant des sorts que même les plus anciens des dieux ne pouvaient concevoir. Et c'est avec cette brièveté de mouvement et d'intention pure qu'il a prononcé des paroles anciennes, les échos grondant à travers le mont Olympe. Les serpents grognaient, leurs iris étroites figées sur lui alors que leur corps reptilien se transformait en une multitude de couleurs étincelantes. Un gazouillement hilarant a rempli le silence de l'Olympe alors que Médusa était désarmée. Ses armes devenaient inoffensives alors que les serpents étaient transformées en une foule de canards éblouissants, exhibant une gamme de couleurs qui rivalisaient de beauté avec le crépuscule étoilé. Les dieux regardaient, ahuris, tandis que Médusa s'épouvantait devant ce spectacle ridicule. La tempête avait été apaisée par un courant d'humour inopiné, permettant à Prometheus une occasion de prendre l'avantage. Prometheus, victorieux, s'avance vers l'assemblée des dieux, sa détermination démultipliée par son récent succès. Alors que le destin de la galaxie est en jeu, l'esprit du sorcier voyage à travers les âges, préparant sa prochaine manœuvre décisive. Il se prépare à affronter, non seulement Zeus lui-même, mais aussi la malédiction qu'il porte depuis trop longtemps.