À peine avaient-ils franchi le seuil de la porte souterraine que l'air résonna d'un fracas métallique. Les gardes du château, alertés par le bruit, se précipitèrent dans leur direction. Les hommes de Lysandre, prêts à la confrontation, brandirent leurs armes. Les ombres fusèrent de toutes parts, se mêlant dans une danse macabre, accentuée par les flashes des épées qui frappaient et ricochaient. Le combat était acharné, incandescent. Sur les pavés froids du château, les râles de douleur et les cris de bataille se mêlaient au son des épées. Lysandre, avançant comme une tempête, terrassait chaque garde sur sa route. Théodoric, quant à lui, tel un roc inébranlable, affrontait plusieurs gardes à la fois, martelant avec une force inhumaine ceux qui osaient s'approcher. Ses muscles saillaient, animés par une détermination farouche. Lysandre repensa à cette princesse, son amour interdit. Cela ne fit qu'allumer un feu plus grand en lui. Soudain, une silhouette apparut sur le parapet supérieur. C'était elle, la belle Rosaline, regardant avec horreur la bataille en dessous. Leurs regards se croisèrent un instant, créant une bulle de temps suspendu dans cette mêlée violente ; un silence qui fut brisé par la charge d'un nouveau contingent de gardes.