Face à la Bête, Lysandre n'eut qu'une seconde pour prendre sa décision. Il peut voir du coin de l'oeil, Théodoric, le meneur rebelle à sa gauche, son visage vissé à un mélange curieux de terreur silencieuse et détermination sans faille. À sa droite, d'éphémères figures des combattants rebelles, leurs vies entrelacées dans cet épisode de la quête sacrée. La Bête fait un premier mouvement, ses griffes tranchantes comme des épées s’abattent sur le groupe de rebelles. Un rugissement de douleur jaillit de ceux qui se trouvent sur son passage, mais ils tiennent bon, refusant de céder face à la bête terrifiante. Ils font un front uni, leurs épées et dagues brandies avec fureur, prêts à se battre jusqu'au bout pour la cause. Lysandre, quant à lui, s'engage dans un combat direct avec l'énorme créature. Il danse habillement autour de ses griffes acérées, attaquant chaque fois qu'il trouve une ouverture. Leurs mouvements se transforment en une danse mortelle, le dessein de la bête et la détermination de Lysandre se fondant en une bataille palpitante, qui pourrait éventuellement définir le cours de la guerre. La nuit enveloppe le château et ses alentours d'une obscurité épaisse, donnant à l'ensemble un sentiment de lugubre. Le mépris de Lysandre pour l'ennemi est clair et présent, chaque goutte de sueur, chaque souffle qu'il prend, lui rappelle sa mission. Il a un monde à sauver.