Lysandre s'avança vers les barreaux de la première cellule, scrutant le prisonnier à l'intérieur. Son visage émacié et ses yeux las amarraient son âme dans une vague de culpabilité. Doucement, avec un respect envers la souffrance endurée, Lysandre commença. 'Je suis ici pour t'aider, pour t'aider à quitter cet endroit', dit-il, montrant la clé qu'il avait volée à un garde déplumé. Le prisonnier, un homme nommé Lorcan, le regarda avec des yeux vides, restant immobile en écoutant les paroles de Lysandre. Sa terreur et son désespoir étaient si palpables que les rebelles pouvaient les sentir comme un vent glacial sur leur peau. Malgré la présence de la liberté devant ses yeux, Lorcan rejeta l'offre avec un renoncement résigné. Il avait peur des représailles, de ce qui l'attendait s'il osait s'échapper. Lysandre ne se laissa pas abattre par le refus de Lorcan. Il savait qu'il fallait réveiller un espoir mourant pour rallier ces hommes brisés à leur cause. Les mots de Lysandre se transformèrent en discours convaincant, décrivant un monde au-delà de ces murailles, un monde où ils pourraient vivre libres et sans crainte.'Je ne vous promets pas que cela sera facile, ni sans danger', leur dit-il, 'mais c'est notre seul espoir. C'est votre seul espoir.' En dépit des avertissements de Lorcan sur les conséquences de leur évasion, une étincelle d'espoir commença à se glisser dans les yeux de plusieurs prisonniers. Lysandre pouvait voir leur hésitation se transformer lentement en une détermination silencieuse. Leur mission n'était pas encore terminée, mais ils avaient accompli une victoire importante. Ils avaient planté une graine d'espoir dans le sol stérile de l'oppression.