Dans l'éclat du crépuscule, les silhouettes de Lysandre et de ses compagnons se dessinaient sur le paysage aride, leurs visages marqués par la détermination imprégnée de fatigue impitoyable. Tous vêtus d'obscures armures ternies par le temps et la guerre, ils étaient les fantômes faisant irruption dans le calme précurseur du désastre. Sous l'ombre d'Eogan, une distracting était lancée. Théodoric, avec la connivence de quelques uns de leurs alliés, avait installé les fondations d'un chariot de bois orné de pièces métalliques et de roues coquettes capables de faire un vacarme considérable. Le silence de l'air nocturne était alors déchiré par les grincements et les crépitements de leur création dans un concert sinistre. La panique s'infiltrait parmi les gardes, se répandait comme une peste, les poussant à laisser leur poste d'une manière chaotique. Profitant de la confusion, Lysandre et Eogan rampaient comme des ombres jusqu'à l'abri, slalomant entre les gardes égarés et évitant habilement les zones illuminées de la structure monolithique. La libération des prisonniers était à la fois une bouée de sauvetage et un geste de défi, non seulement pour leurs alliés, mais aussi pour l'amour qui tournait sauvagement dans le coeur de Lysandre pour Rosaline. Une flamme ardente d'espoir, malgré les vestiges mortuaires du monde en ruine.