La nuit tombait déjà lorsque Lysandre et ses alliés approchèrent le sinistre abri et son labyrinthe de montagne. Au cœur de ce décor hostile, la trace d'une vie humaine était à peine perceptible. Pourtant, derrière ces parois rocheuses qui se dressaient telle une imposante muraille sacrée, vivaient cloîtrés des êtres dont le seul crime était de rêver à une liberté perdue. C'est ce rêve de liberté que Lysandre avait promis de leur rendre. Ils décidèrent duser de diplomatie plutôt que de force, préservant chaque vie comme précieuse dans ce monde déchiré par la guerre. Se présentant comme des envoyés neutralités venus négocier la libération des prisonniers, ils furent surpris de constater que les gardes partageaient leurs sentiments de lassitude face à la guerre et s'inquiétaient eux aussi pour leurs familles et proches en captivité. Cette nuit-là, sous le couvert de l'obscurité, ils réussirent à libérer un certain nombre de captifs sans attirer l'attention. Parmi eux, une femme robuste mais délicate aux cheveux d'argent, Isolde, mère de Théodoric, qui avait été emprisonnée pour avoir osé défendre son village contre l'envahisseur. L'air était chargé d'une émotion indescriptible alors qu'ils guidaient les prisonniers hors de leur cachot. C'était un mélange de joie, d'espoir et de peur. Une joie pour la liberté retrouvée, un espoir pour un avenir meilleur et une peur de l'inconnu qui les attendait dehors. Mais malgré toutes les adversités, ils étaient unis, prêts à affronter ensemble les défis qui s'annoncent.