Le dernier espoir du crépuscule - 4

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Lysandre, malgré tout ses doutes et craintes, avança vers le colosse arachnide, épée à la main, résolu. Il se tourna vers Rosaline, ses yeux remplis d'une détermination fiévreuse. Celle-ci, bien que victime de la terreur qui colore son visage d'une pâleur mortelle, acquiesça et saisit la seconde épée. Son visage, éclairé par la terreur, brillait d'un charme effrayant mais honorable, dévoilant la résilience couchée sous le masque de la peur. Ils s'élancèrent vers la bête, leurs armes sifflant dans l'air, leurs cœurs tambourinant fort en rythme avec le grondement du monstre. Lysandre visait les pattes les plus proches, tentant en vain de percer les plaques épaisses d'onyx. Rosaline, plus agile, cherchait à atteindre son flanc vulnérable, contournant les pattes qui fouettaient l'air comme des serpents. La bataille fut férocement disputée, résonnant dans les cavernes profondes du château. La tarentule, dans ses mouvements désordonnés et féroces, avait l'avantage dans cette lutte inégale. Après plusieurs tentatives infructueuses, Lysandre et Rosaline comprirent qu'ils devaient trouver une autre approche, ou périr sous les crochets venimeux de la créature. Au moment où la tarentule s'apprêtait à fondre sur Lysandre, celui-ci eut une pensée fulgurante : sa carapace était rigide, mais sous les lueurs de lumières, il avait remarqué des traces de fissures. Il feignit une attaque frontale pour détourner l'attention de la bête. Rosaline, comprenant la tactique, bondit sur les pattes arachnéennes, dégainant l'épée qui perça les failles de l'abdomen géant. Dans un hurlement de douleur, la tarentule s'écroula, secouant les fondations du château. Lysandre et Rosaline, griffés et épuisés, tombèrent à genoux. Devant eux se profilait la sortie qu'ils avaient tant désirée. Mai ils n'étaient pas encore sortis d'affaire, l’écho de la bataille ayant alerté les gardes du château.