Le palais était une merveille de l'ancien monde, un témoin silencieux de l'esprit et du génie qui avaient autrefois prospéré. L'architecture reflétait le goût décadent de la royauté, avec des colonnades ornées de nature, des sculptes précis et une multitude de jardins suspendus élaborés. Les hautes voûtes gothiques étaient constellées de mosaïques délicates. Le cœur du palais abritait la salle du trône, un lieu de pouvoir et de respect, dont la grandeur rivalisait avec la demeure des dieux anciens. Lysandre, guidé par les gardes en armures tintant légèrement à chaque pas, entra dans la salle auguste. Assis sur le trône, au milieu de la salle, se trouvait le Roi Orphéon, un homme d'un certain âge dont les yeux jaunis par le temps débordaient d'une sagesse aiguisée par les années de règne. Il portait une couronne austère et de sa magnifique toge pourpre émanait une aura royale indéniable. A glancing à sa droite, Lysandre aperçu la belle princesse Rosaline. Elle était resplendissante, irradiant une élégance innée, la considération, le respect et la tendresse dans son regard rencontrait celui de Lysandre – un mélange inattendu d’inquiétude et d’espoir. 'Majesté, acceptez ce symbole de paix de mon royaume.' Lysandre s'était agenouillé avant de parler, présentant la tarte aux pommes, soigneusement enveloppée dans une toile, au Roi Orphéon. Il y avait un moment de silence. Puis, le Roi, avec un sourire curieux, accepta l'offrande de Lysandre. Les serviteurs s'empressèrent de découper la tarte, révélant sa garniture dorée et alléchante. La dégustation du roi était méticuleusement observée par tous. Après ce qui sembla une éternité, le Roi Orphéon émit un rire contagieux, validant ainsi le geste de Lysandre. 'J'accepte ce symbole de paix entre nos royaumes.', déclare le Roi Orphéon, avec une lueur de reconnaissance dans les yeux, tandis qu'un murmure d'approbation parcourut l'assemblée majestueuse. C'était un tournant majeur dans l'histoire de leurs royaumes, un espoir de paix après des temps sombres, un gage de confiance et d'amitié. Alors, dans le grand hall du palais, sous le regard bienveillant des divinités anciennes et présentes, Lysandre, le soldat, avait réussi sa mission, peut-être même changé le cours de l'histoire, avec rien de plus qu'une tarte aux pommes.