Le roi Ozymandias, revitalisé par la dégustation de la tarte aux pommes, parait retrouver ses mark et sa force. Il se lève de son trône et en une voix amplifiée par son regain d'énergie, il accuse Lysandre de sorcellerie. Son accusation retentit comme une mélodie sombre sur les murs de pierre froide du grand hall balayant la surprise et l'émerveillement qui avait pris place quelques instants auparavant. Lysandre, prenant appui sur la dignité qu'il avait toujours portée telle une armure rutilante, fait opposition avec véhémence à l'accusation du roi. Il maintient le regard du roi, un regard rempli de courage et de conviction qui démontre sans équivoque sa sincérité mais aussi sa soif de paix dénuée de toute sorcellerie. Mais la cohorte obéissante se précipite dès l'instant où le roi brandit son index accusateur vers Lysandre. Le grand hall qui avait vu l'entrée triomphale du soldat ne ressemble plus qu'à une fosse, terrifiante et impitoyable. Lysandre, qui était venu en garant de la paix, se retrouve maintenant lui-même en guerre, hautement défiée par les gardes du Roi, brandissant armes et bannières. Confronté à cette menace, Lysandre n'a jeté qu'un regard triste vers la princesse Rosaline. Quoiqu'elle avait l'air aussi textoë qu'une statue de marbre ailée, on pouvait apercevoir la peur dans ses beaux yeux émeraudes. Celle qui avait été le catalyseur de cette rencontre inattendue et témoin du miraculeux rétablissement de son père était maintenant la spectatrice silencieuse de l'injustice qui s'abattait sur Lysandre.