Lysandre, encore pantelant de sa victoire éprouvante, voit soudain le visage du roi se durcir. Ce dernier, sceptique et craintif de la nouvelle affection naissante entre sa fille et l'envoyé de l'ennemi, prend une décision abrupte. Il ordonne à ses gardes de saisir Lysandre, suscitant de vives protestations au sein de la foule encore sous le choc de l'épique duel. Faisant fi des cris de Rosaline, le vieil homme, ses traits marqués par l'ostracisme et l'amertume, déclare haut et fort : 'La gemme sacrée ne reviendra pas avec cet étranger. Il séjournera dans notre cachot jusqu'à sa mort naturelle.' La foule est partagée entre indignation et consensus. Le silence qui s'ensuit est presque aussi accablant que la sentence même. Lysandre est traîné sans ménagement en dehors de l'arène, alors que Rosaline se débat, essayant en vain de libérer son aimé des chaînes de son cruel destin. Observant la scène tourbillonnante, elle se sent désespérée et impuissante face à l'autorité brutale de son père. Ses yeux, d'un vert brillant comme les prés après une averse, se noient dans un océan de larmes amères. Inévitablement, la porte du cachot se referme derrière Lysandre. Il est jeté sans égards sur le sol de pierre froide, ses yeux ajustant lentement à l'obscurité désolante de sa nouvelle demeure. Sa seule compagnie est son espoir naissant pour une possibilité de s'échapper et le souvenir persistant de la beauté de Rosaline.