L'Empereur, une profonde inquiétude peinte sur son visage tanné par le soleil, s'adressa à Livia, son ton redoublant d'autorité. « Il faut trouver un moyen de faire fonctionner ce levier sans compromettre notre sécurité », ordonna-t-il, ses yeux d'acier rivés sur la mécanique massive devant eux. Livia, son esprit créatif déjà hardiment en mouvement, acquiesça d'un signe de tête déterminé. Avec l'assistance de son robot domestique, Quirinus, un être de métal et d'énergie, Livia commença à planifier la mise en place d'un système qui pourrait activer le levier à distance. L'atelier, autrefois silencieux, se transforma en une ruche bourdonnante d'activité. Quirinus se déplaçait rapidement, sa construction métallique se métamorphosant en une variété d'outils sous le regard vigilant de Livia. Pendant ce temps, l'Empereur, inspiré par leur détermination, conversait avec les autres chefs militaires, discutant des tactiques défensives pour faire face à l'invasion imminente. Au bout de plusieurs heures de travail acharné, relevés seulement par les exultations occasionnelles de Livia ou les signes d'acquiescement de l'Empereur satisfaits, un système rudimentaire, mais fonctionnel, fut mis en place. Le levier pourrait maintenant être actionné par un système de poulies et de câbles sécurisé dans un bunker adjacent à l'atelier. Alors que le jour déclinait dans la cité de Cydonia, Livia, l'Empereur et un sombre assemblage de leurs conseillers et officiers militaires regardaient le levier avec une anxiété palpable. L'heure de la bataille approchait, et leur seul espoir de défense reposait sur cette mécanique caverneuse et leur volonté indomptable.