Maelis, aux côtés des lapins géants, passa des jours et des nuits à comprendre chaque geste, chaque mouvement de cette extraordinaire forme de communication silencieuse. Ses doigts dessinaient avec grâce des formes complexe dans l'air ambiant, semblable aux doigts d'un musicien sur une harpe imaginaire. Les lapins géants, avec leurs yeux scrutateurs et brillants d'intelligence, imitaient Maelis et corrigaient ses erreurs avec une patience infinie. Alors que Maelis étanchait sa curiosité avec ces étranges créatures, elle réalisa que le talisman résonnait avec chaque geste, chaque mouvement qu'elle faisait, comme si la communication trouvait un écho dans l'artefact. Peu à peu, le talisman commença à révéler des secrets cachés. À chaque mouvement, des volutes de fumée lumineuse émanaient du talisman, dessinant des images en suspension dans l'air. Ces images étaient des fragments du passé de Leidaris, des scènes de trahison, d'amours interdits et de quête de liberté. Les volutes de fumée dessinaient un homme brisé par la dureté de la vie, poussé vers les ténèbres par un amour interdit et une trahison trop amère à porter.